Bien que n’étant pas titulaire d’un diplôme de psychologue clinicienne, je m’inscris pleinement dans le code de déontologie des psychologues cliniciens, en respectant les principes suivants :
Respect des droits fondamentaux de la personne – respect de l’autonomie de la personne, de son droit à l’information, de sa liberté de jugement et de décision.
Respect de la vie privée, du secret professionnel, de la confidentialité – respect absolu de la confidentialité et de la liberté de parole (nul ne peut être contraint de révéler quoi que ce soit sur lui-même).
Intégrité et probité – respect des principes éthiques, des valeurs d’intégrité et de probité liés à la situation d’ accompagnement d’autrui (ne pas exploiter une relation professionnelle à des fins personnelles, religieuses, sectaires, politiques, ou en vue de tout autre intérêt idéologique ; prendre en considération les utilisations qui pourraient être faites de ses interventions et de ses écrits par des tiers.)
Compétence – en tant que psychosociologue clinicienne, je tiens ma compétence :
- de connaissances théoriques et méthodologiques acquises au cours des différentes étapes de ma formation
- de l’actualisation régulière de mes connaissances
- de ma formation à discerner mon implication personnelle dans l’approche et la compréhension d’autrui
- de la participation régulière à différents espaces réflexifs (travail individuel et supervision collective, groupes de réflexion et de recherche)
Je n’interviens pas sur des domaines qui n’entrent pas dans mon champ de compétences.
Responsabilité et autonomie professionnelle – quel que soit le type d’activité, je suis responsable du choix des modes d’intervention, méthodes et techniques d’accompagnement que je mets en œuvre, ainsi que des avis ou hypothèses que je formule.
Lorsque j’interviens en institution, je défends une position autonome, de tiers extérieur, que ce soit vis-à-vis des usagers, agents ou salariés, employeurs ou donneurs d’ordre, y compris le commanditaire (cf. Déontologie des interventions collectives)
Rigueur et respect du cadre d’intervention – Les dispositifs méthodologiques choisis répondent aux objectifs de l’intervention, et à eux seulement. Les modes d’interventions que je choisis et construis peuvent faire l’objet d’une explicitation raisonnée et adaptée à l’interlocuteur, ou d’une argumentation contradictoire avec des pairs sur leurs fondements théoriques et méthodologiques.
Lorsque j’interviens sur plusieurs missions et fonctions, je suis attentive à les distinguer et à faire distinguer leur cadre respectif.
En outre, la consultation respecte les principes fondamentaux du Réseau Européen des Consultations Souffrance & Travail :
La connaissance des concepts de psychodynamique du travail et de psychopathologie du travail (CF Diplômes et certification)
Une prise en charge clinique centrée sur la clinique du travail, de l’activité, des modèles d’organisation du travail – ce qui n’exclut pas d’autres formations ou spécialisations professionnelles s’inscrivant dans le domaine de la clinique.
La connaissance des tableaux cliniques spécifiques à la psychopathologie du travail.
La connaissance de la discrimination du système que constituent la division sexuelle du travail, les agissements sexistes, et le harcèlement sexuel.
La pratique de l’entretien spécifique avec le salarié en souffrance au travail qui vise notamment à la reconstitution d’une double chronologie :
- Chronologie de la dégradation des conditions de travail
- Chronologie de la dégradation de la santé
Une connaissance générale des modifications du droit du travail, du droit public, et des protocoles médico-juridico-administratifs, et le recours à des experts en compléments.
Une capacité de coordination pluridisciplinaire du dossier du patient et de communication entre les différents acteurs du parcours de soin : médecin traitant, psychiatre, médecin du travail, et autres spécialistes.
Une réflexion éthique sur des choix de tarifs raisonnables, et une facturation pour les remboursements éventuels des mutuelles, de façon à pouvoir prendre en charge des salariés en grande difficulté financière.
L’inscription dans un espace de supervision des pratiques professionnelles.